mercredi 27 juin 2018

Voyage d'étude des élèves de Première

Pour clôturer l’année, les élèves de Première BAC Pro CGEA de la Maison Familiale Rurale de Mortain ont réalisé 2 jours de voyage d’étude les 20 et 21 Juin dernier. Au programme, la visite de NORDHUIL, à Passais, où Mr POTTIER a expliqué comment il fabrique de l’huile de qualité à partir du colza. Ensuite, la visite du musée du lait LACTOPOLE à Laval a permis de mesurer l’évolution de la laiterie Lactalis, ouverte en 1948 par Mr BESNIER, cette petite laiterie artisanale s’est peu à peu transformée en une industrie puissante aujourd’hui.
Le lendemain, la journée a débuté par la visite de CLAAS au Mans où 10 000 tracteurs sont faits par an. Enfin, pour clôturer ces 2 jours, l’après-midi s’est fait à PAPEA Parc, parc d’attraction pour un temps détente.








Visite du mémorial de Caen

Mercredi 13 Juin, les élèves de 3ème de la MFR de Mortain se sont rendus à Caen pour visiter le Mémorial.

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Voyage d'étude des élèves de 3ème

Les élèves de 3ème sont partis en voyage d'étude du 16 au 19 Avril 2018. Au programme :
- visite des machines de l'île à Nantes le lundi puis direction la MFR de Legé,
- mardi journée détente au Puy du Fou,
- Mercredi visite d’un Blockhaus hôpital,
- et enfin Jeudi activité détente soccer et paint archery à Rennes pour terminer le voyage.

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jeudi 31 mai 2018

Porte ouverte

Venez découvrir nos formations de la 4ème au Bac Pro Agricole. Nous vous accueillerons Vendredi 15 juin de 16h à 20h pour vous présenter notre vision de l’éducation basée sur la pédagogie de l'ALTERNANCE: 50% école - 50% entreprise. Vous pourrez également échanger avec des élèves, des parents d'élèves ainsi qu'avec l'ensemble de l'équipe pédagogique. Des visites des locaux sont également prévues.
Nous contacter: 02.33.790.790
www.mfr-mortain.fr

Voyage d'étude




Les élèves de Seconde et CAPA 2ème année sont partis en voyage d’étude du 16 au 20 Avril 2018. Lundi visite et présentation du Pont de Normandie puis installation au gîte « Haute Epine ». Le mardi est consacré à la détente avec le parc Astérix. Mercredi, les élèves ont visité l’entreprise VICO dans l’Oise et ont poursuivi par la visite d’une exploitation de production de pommes de terre. Jeudi, visite d’une usine de fabrication de pièces de transmission et d’assemblage de tracteurs (groupe AGCO) et visite d’un musée agricole et de la vie rurale. Vendredi, les élèves se sont rendus sur une exploitation produisant du Neufchâtel en AOP. Piquenique à Jumièges (boucles de la Seine) avec l’utilisation du bac sur le fleuve. Le vendredi après-midi a été consacré à la visite du village Beuvron en Auge, typique du Pays d’Auge.


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Initiation à la soudure



Les élèves de CAPa 1 ont été initiés à la soudure à l'Arc et au MIG, en partenariat avec le CRIPP de Mortain, aux ateliers de la Cance. Ils ont pu ainsi acquérir de nouvelles compétences et ou se perfectionner. Cette activité rentre dans le cadre d'un CCF pour l'obtention du diplôme.



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Connaissez-vous Lilo.org ?


Il s’agit d’un moteur de recherche solidaire qui reverse une partie de ses recettes publicitaires à des projets à fort impact social et environnemental.
Les MFR du monde via la Fondation MFR Monde font désormais partie de ces projets. Vous pouvez ainsi financer gratuitement le développement des MFR en utilisant Lilo pour vos recherches quotidiennes sur internet !
Le principe : à chaque recherche sur le moteur de recherche Lilo (même principe que Google), vous accumulez des ‘gouttes d’eau’.
A terme, ces gouttes sont converties par Lilo en argent qui peut être attribué au projet de votre choix, dont celui de la Fondation MFR Monde.

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mercredi 11 avril 2018

Intervention Agrifaune et comptage de vers de terre

Le vendredi 6 avril, Mme Nathalie CHEVALLIER est intervenue auprès des élève de Seconde retracer les rôles d’Agrifaune. Le but de cet organisme est de divulguer des pratiques agricoles favorables à la faune sauvage en conciliant environnement, agronomie, économie et faune sauvage. Le travail d’information auprès des agriculteurs, élèves porte sur les haies, le machinisme (ex : barre d’effarouchement) pratiques agricoles (vitesse d’avancement …), les couverts végétaux.
La 2ème partie de la matinée s’est déroulée dans une parcelle (prairie permanente) pour réaliser un comptage de vers de terre. Sur des carrés de 1m², chaque groupe arrosait le terrain d’eau additionnée de moutarde dans le but de faire remonter les vers de terre.
Cette année, le terrain étant détrempé, le comptage s’est avéré moins fructueux. Cette opération, toute simple à réaliser même si elle se doit d’être rigoureuse, a beaucoup plu aux élèves.











Visite de l’exploitation de Jean Pascale RABACHE à Montsecret

Les 12 élèves de CAP agricole en 2ème année de formation se sont déplacés pour étudier la santé animale et les maladies rencontrées en élevage laitier.
Installé depuis 2009, Mr RABACHE a repris l’exploitation de ses parents et celle de son oncle pour la partie transformation du lait en crème crue, soit la 5ème génération dans sa famille à poursuivre l’activité agricole !
L’exploitation compte actuellement 240 VL en race Prim’Holstein et 240 Ha de SAU :  85 ha de maïs fourrage, 75 ha de cultures de vente et 80 ha de prairies. Le site principal de l’élevage est sur Montsecret avec l’atelier laitier et la transformation, le 2ème site sur Caligny pour l’élevage des génisses.
9 salariés dont 4 permanents sont nécessaires pour assurer le suivi du troupeau laitier et des animaux de renouvellement, 2 vachers qui se répartissent la traite du matin, de l’après-midi et du week-end, un responsable pour la partie transformation du lait et 1 chauffeur livreur pour les produits laitiers.  Les autres salariés sont en complément et polyvalent, d’autres sont saisonniers l’été.
La conduite sanitaire du troupeau :
Depuis 9 années d’installation, Mr RABACHE a dû revoir l’approche en matière de santé. Même, si on aura toujours des animaux malades, il est important de se poser les bonnes questions sur nos pratiques et les conditions de logement.  C’est en s’informant dans la presse spécialisée et chez les intervenants (vétérinaire) que l’on finit par trouver de nouvelles méthodes.
Les veaux d’élevage : Mr RABACHE insiste sur le fait que les veaux ont besoin d’acquérir une bonne défense immunitaire au départ par la prise rapide du colostrum, surtout au début, le colostrum est bien épais et collant, riche en anticorps. Il en congèle régulièrement en cas de besoin.
Une fois l’immunité acquise dans les premiers jours, le veau est en bonne forme, capable de grossir vite et sans problème de santé pour éviter diarrhées par exemple. Il faut veiller au bon emplacement de la niche individuelle, de son orientation « est-ouest », de s’assurer un bon paillage et le nettoyage du seau avec sa tétine. Il faut rester vigilant sur la température de buvée du lait à 38 °C, de la niche et du sol désinfecté préalablement, de surveiller les premiers signes de diarrhée de façon à intervenir rapidement.
Les génisses sont ensuite placées dans des cases collectives de même âge et en nombre limité de 6 à 8 par case, une bonne ventilation et de la luminosité. Les cases ont été curées et désinfectées, mêmes les barrières ont été décrochées et lavées. Une alimentation à volonté de concentrés et de fibres permet de favoriser la croissance et du développement corporel (coffre).
Les génisses sont sevrées à 100 kg de poids vif de 8 à 10 semaines après la naissance, à 6 mois :
200 kg, IA à 420 kg et au vêlage : 550 à 600 kg de poids vif.
Pour limiter les boiteries des vaches laitières en système logette, Mr RABACHE préfère un raclage 10 fois par jour dans les bâtiments pour limiter la présence de lisier et laisser les onglons le plus propre possible, faire un parage régulier (juste remettre à plat la sole des onglons) pour favoriser la sortie du lisier entre les onglons (creux axial), moins propices au développement des champignons et un passage dans le pédiluve toutes les semaines.
Pour prévenir l’acidose chez les vaches, l’alimentation est plus riche en fibres en y incorporant du foin ou de la paille selon les stocks fourragers du moment. Cela favorise la rumination et la salivation des vaches qui jouent un rôle de tampon dans la panse, Mr RABACHE indique aux élèves d’observer 60 à 65 mouvements de mâchoires par minute !
Le tarissement est une période très importante, la vache au repos doit reprendre de l’état, mais pas trop car une vache trop grasse, pose des problèmes à la naissance du veau (vêlage plus difficile) et des risques d’acétonémie car en début de lactation, elle peut puiser trop de réserve et favoriser l’acétonémie. Durant cette période, elle reçoit un complément minéral, juste le nécessaire, pas trop de calcium à raison de 50 grammes par jour, car sinon, elle ne prend l’habitude de puiser dans son squelette, afin de ne pas s’exposer à la fièvre de lait. Un apport de chlorure de magnésium est préféré pour le bon équilibre du « BACA ». Un vaccin Rotavec est réalisé sur les vaches pour prévenir les agents infectieux de type virus et de renforcer les défenses immunitaires de la vache et du colostrum qui sera absorbé par son veau juste après le vêlage.
Pour les mammites et les cellules, les causes sont souvent multifactorielles, c’est-à-dire un ensemble de causes qui fragilisent et développent les maladies dans l’élevage. Pour limiter les infections dans les mamelles, Mr RABACHE préconise beaucoup d’hygiène et de produits de désinfections. Les manchons trayeurs, les mains du vacher sont porteuses de germes, il est important de prendre beaucoup de soins. Bien souvent, les mammites supposées soignés conservent des germes qui continuent encore à contaminer les autres vaches. Mr RABACHE conseille de faire un test pour être sûr de connaitre les germes responsables, car bien souvent, on utilise un traitement antibiotique qui n’agit pas suffisamment sur les germes en cause. Ensuite, il faut mettre en place un protocole de soins à suivre impérativement. Pour les vaches à cellules, le vacher prend des précautions à désinfecter les manchons trayeurs et de surveiller les quartiers à risques en faisant un contrôle cellulaire (CMT).
La conduite d’un élevage demande beaucoup de responsabilités et nécessite de prendre des précautions auprès des animaux.




mercredi 21 mars 2018

PATURE SENS


Mercredi 14 Mars, le groupe de Première est allé à la rencontre de Guillaume BALLOCHE, consultant chez Pature Sens. Le cabinet accompagne et conseille les agriculteurs sur la gestion de l’herbe. L’idée est de mettre les prairies au cœur du système d’exploitation. Deux leviers sont à travailler :
-          * Diminuer le coût de production (viser les 250€/1 000l)
-          * Augmenter la production par ha (potentiel de 12 000l/ha)
Les prairies bien conduites ont un rendement identique au maïs (15T de MS/an) mais demandent beaucoup moins de travail car les animaux qui pâturent gèrent eux-mêmes le travail ce qui nécessite ni récolte ni épandage d’effluents. Pour cela, il faut cependant être technique :
1-      Gérer la dynamique de pousse selon les saisons.
2-      Sortir tôt les animaux (début février) pour effectuer le déprimâge.
3-      Gérer le parcellaire : le plus performant est d’avoir un paddock/j
4-      Anticiper, prévoir : l’herbomètre est un outil précieux pour cela
L’après-midi s’est poursuivie au GAEC Anger à Saint Germain de Tallevende. L’agriculteur a expliqué aux élèves sa conduite de pâturage. Les 90 VL normandes ont 37 ha de prairies accessibles, divisés en 46 paddocks dont 30 sont réservés au pâturage. Cette année (pourtant très humide) les VL sont sorties dès le 29 janvier. Mr ANGER a expliqué que les VL doivent avoir faim pour aller dehors, c’est pourquoi il désile l’ensilage d’herbe au retour et non pas le matin. Il a présenté le calendrier de pâturage qui répertorie tous les paddocks avec pour chacun les dates de pâturage. Le système permet de visualiser les temps de retour. En moyenne, les VL passent 10 à 11 fois par paddock et par an. Très peu d’intrants sont nécessaires ce qui engendre un coût alimentaire très faible (environ 40 €/1 000l) d’autant que les prairies (ray grass + trèfle) ont une pérennité très longue de 10 à 15 ans.
Aujourd’hui la réflexion se porte sur une sortie très précoce des veaux (dès une semaine) avec abri dans une parcelle. Cet après-midi très enrichissante a permis aux élèves de comprendre que face à une conjoncture difficile certains leviers existent.






Prévention sécurité routière auprès des élèves de 3ème


Sensibilisation aux dangers de la route, travail et débat avec l'intervention de l'Association Prévention Routière de la Manche. Le vendredi les jeunes ont passé l'ASSR2 avec un taux de réussite de 100%. Félicitations à tous nos élèves.


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lundi 19 mars 2018

Portrait de Dylan


Pour la première fois un élève de la MFR de Mortain était sélectionné au salon de l’agriculture à Paris au concours de jugement de bétail. Cet élève à l’œil très avisé nous confie ses impressions et nous raconte cette journée !
1)    Dylan peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Dylan, j’ai 16 ans et demi, je suis en première BAC PRO CGEA. Mes parents sont agriculteurs en lait à Fougerolles du Plessis (53). Je suis en stage sur une exploitation laitière à Soulge sur Ouette pas très loin de LAVAL
2)    Rappelle-nous ton parcours pour arriver jusqu’à Paris ?
Depuis l’âge de 14 ans je fais des concours de jugement de bétail en Mayenne au cantonal ou autre. L’an passé j’étais qualifiable en normandes et en prime Holstein mais j’étais trop jeune pour aller à Paris.
Cette année je suis arrivé 1er en normandes à Saint Hilaire du Harcouet à l’arrondissement, puis 1er en Blonde d’aquitaine et 4ième en Normandes lors du départemental.
3)    D’où te viens cette inclination pour le jugement de bétail et cet œil avisé ?
Ce gout pour le jugement de bétail me vient de ma famille : mon père en a fait quand il était jeune. Mon frère lui aussi en a fait. A la maison, on est très près de notre troupeau, on fait nous-même nos plans d’accouplement et on passe du temps auprès de nos vaches.
4)    Comment t’es-tu préparé ?
J’ai été sélectionné en Blonde d’aquitaine mais à Paris c’est la Limousine que je devais juger. C’est une race que je ne connaissais pas beaucoup. Alors je suis allé chez Mr Jacqueline à Auvers dans la Manche. Il a des limousines et a été juge national et international. Il m’a bien aidé en m’expliquant l’ordre de la grille, en me donnant des conseils et m’alertant sur le fait que ses vaches et celles sélectionnées à Paris étaient très différentes car à Paris elles sont préparées pour l’occasion.
5)    Comment s’est déroulée cette journée à Paris ?
Je suis arrivé au salon à 8H30 et il faut alors s’inscrire. A 9h00, les 2 vaches limousines sont arrivées sur le ring. Une venait d’un lycée agricole et l’autre était à un agriculteur et participait au concours de la race Limousine. Elles étaient donc assez différentes en morphologie et forme. Nous avions ¼ d’heure, 20 minutes pour les juger. A 13H00, c’était la remise des résultats et là je suis arrivé 4ième. Je suis à la fois content et déçu. Content car les 3 premiers venaient de la région du Limousin et sont donc dans le fief de la race Limousine et déçu car j’étais très proche du troisième.
6)    Quel bilan tires-tu de cette expérience ?
C’est une expérience que j’espère renouveler. Ce que j’aimerai c’est le refaire en race normande car je la connais mieux, même si dans cette race c’est plus stressant car il faut expliquer nos choix au jury !!

La MFR de Mortain félicite à nouveau Dylan pour sa performance. Il n’en est qu’à ses débuts et gageons que nous le retrouverons sur d’autres concours de jugement de bétail ou plus tard comme éleveur !